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terminal de paiement électronique

Le terminal de paiement électronique peut communiquer avec les organismes bancaires par RTC, ADSL ou GPRS. Le choix du mode de transmission des données influe sur le coût des communications et sur le temps de réponse en cas de demande d'autorisation.

Principales caractéristiques d'un terminal pour carte bancaire

Le but d'un terminal de paiement électronique (TPE) est de gérer les paiements par carte bancaire, indépendamment du réseau bancaire concerné (CB, Visa, Mastercard,…). Après avoir vérifié la carte et parfois effectué une demande d'autorisation de paiement, le TPE valide la transaction. Généralement de façon journalière, il réalise l'opération de télécollecte consistant à envoyer aux banques, en les cryptant, les informations relatives aux règlements.

Trois modes de communication

Pour transmettre les informations aux banques, le terminal de paiement électronique peut utiliser la ligne téléphonique (RTC). Le temps de demande d'autorisation avoisine 40 secondes et le coût des communications est facturé par l'opérateur téléphonique. Le TPE peut aussi communiquer via internet (ADSL), réduisant alors ce temps de demande à 5 secondes environ. Il faut payer un abonnement à une passerelle monétique pour acheminer les données. Enfin, le TPE utilisant le réseau mobile (GPRS) comporte une carte SIM incluant un forfait mensuel qui définit le flux transmissible sans surcoût. La demande d'autorisation est aussi rapide qu'en mode ADSL et il faut s'abonner à une passerelle monétique.

Des transactions très sécurisées

En utilisant un terminal de paiement électronique, le professionnel est assuré d'être payé si la carte a passé tous les contrôles de sécurité. Les vérifications opérées sur la carte concernent sa validité, l'exactitude du code PIN, l'absence d'opposition et l'éventuelle demande d'autorisation. Cette dernière n'est pas systématique. Elle peut venir de la carte, en fonction de critères choisis par la banque du porteur. Elle peut émaner du TPE si la transaction dépasse 100 euros ou si le commerce est considéré comme propice aux fraudes ou enfin de manière aléatoire. Selon la réponse obtenue à la demande d'autorisation (paiement accepté ou refusé, carte faisant l'objet d'une opposition,…), la transaction est validée ou non.